Syndicat des Pharmaciens du Haut-Rhin
Science et Conscience - Unité de Doctrine et Discipline.
Créée à l’initiative de l’OMS, la Semaine européenne de la vaccination a pour objectif de rappeler à tous les publics les bénéfices de la vaccination.
L’ARS Grand Est poursuit son engagement en faveur de la vaccination
et met en place, avec ses partenaires et les professionnels de santé, un
programme de sensibilisation durant toute cette semaine. Retrouvez
toutes les actions organisées en région.
Le vaccin est la seule protection efficace contre certaines maladies infectieuses (tétanos, rougeole, coqueluche…). Lorsque l’on se fait vacciner, on évite de développer des maladies et par conséquent, de les transmettre aux autres. On se protège donc soi-même mais on protège aussi les autres : ses enfants, ses parents, ses amis, ses collègues…
Grâce aux vaccins, de nombreuses maladies ont disparu en France ou
sont devenues très rares. En cas de couverture vaccinale insuffisante,
ces maladies peuvent ressurgir. Par exemple, depuis le début d’année, la
région Grand Est est touchée par une épidémie de rougeole : 67 cas
recensés au 11 avril 2017 alors qu’en 2016, seuls 4 cas avaient été
déclarés. Les investigations menées par l’ARS ont mis en évidence une
absence de vaccination ou une vaccination incomplète contre la rougeole
des personnes touchées. Cette épidémie confirme la nécessité de
maintenir une couverture vaccinale élevée même pour des maladies que
l’on pense disparues.
Etre à jour, c’est avoir reçu les vaccins recommandés en fonction de son âge et avec le bon nombre d’injections. Vous ne savez pas si vous êtes à jour ? Faites le test en quelques minutes sur www.mesvaccins.net/web/recommendations.
Et si vous n’êtes pas à jour, il n’est pas nécessaire de tout recommencer. Il suffit de reprendre la vaccination là où elle a été interrompue. On parle alors de « rattrapage ».
Consultez le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2017
Le carnet de vaccination électronique vous permet de savoir facilement où vous en êtes dans vos vaccins. Créer son carnet de vaccination électronique est simple et gratuit. Il vous suffit de remplir une fiche de renseignements et de la faire valider par votre médecin traitant. Le carnet de vaccination électronique vous alerte par SMS ou mail au moment de vos rappels.
Créez votre carnet de vaccination électronique sur www.mesvaccins.net ou en téléchargeant l’application Smartphone MesVaccins.
Une glycémie (taux de sucre dans le sang) trop élevée (hyperglycémie), ça ne se voit pas. Ainsi, le diabète évolue
silencieusement et peut passer inaperçu pendant de nombreuses années.
Selon la Fédération française des diabétiques, il s’écoule en moyenne 5 à
10 ans entre la première hyperglycémie et le diagnostic de diabète. On
estime ainsi qu’un diabétique sur deux ignore être atteint de cette maladie et ne bénéficie donc pas d’une prise en charge adaptée.
La seule façon de savoir si l’on est diabétique est de faire mesurer son
taux de sucre dans le sang. Cette mesure est ensuite à renouveler
régulièrement, de façon plus ou moins rapprochée en fonction des
facteurs de risque de chacun : âge, antécédents familiaux, habitudes
alimentaires, surpoids, etc.
Le diabète est à l’origine de 30.000 morts chaque
année dans notre pays. Car non diagnostiquée ou mal soignée, cette
maladie finit par exposer à de très graves complications pouvant mener à
l’amputation, à la cécité, à l’insuffisance rénale, voire au décès par
infarctus. En effet, à la longue, une glycémie trop
élevée (trop de sucre dans le sang) affaiblit les parois des petits
vaisseaux de tout l’organisme, privant les tissus d’oxygène et de
nutriments et entraînant des destructions irréversibles se manifestant
tour à tour par des troubles oculaires, des neuropathies, des troubles
de la sensibilité, des infections, un ralentissement des processus de
cicatrisation, des néphropathies, une augmentation de la coagulation
sanguine favorisant les maladies cardiovasculaires, etc. C’est ainsi
qu’une personne meurt d’un diabète de type 2 toutes les 8 secondes dans le monde.
En France, le diabète représente la 1ère cause d’amputations (hors accidents) avec 8.000 cas par an, la 1ère cause de cécité après 65 ans avec plus de 1.000 cas par an, la 2e cause d’accidents cardiovasculaires et un quart des cas d’insuffisance rénale. En moyenne, le diabétique a une espérance de vie moindre de 5 à 10 ans…
On estime aujourd’hui à 4 millions le nombre de Français diabétiques. Selon les prévisions, si rien ne change, un Français sur dix sera concerné d’ici 10 ans. Le diabète n’a cessé de progresser au cours des dernières décennies à tel point que l’on parle d’épidémie : chaque jour, 400 nouveaux cas de diabète de type 2 apparaissent. Un appel pour faire du diabète une Grande Cause Nationale a été lancé.
Si l’on ne peut rien contre l’âge ou les prédispositions génétiques, il est possible d’agir sur de nombreux autres facteurs relevant des habitudes alimentaires et de l’activité physique.
Les plus petits vaisseaux sanguins périphériques étant les plus sensibles à l’hyperglycémie, le diabétique doit plus particulièrement surveiller sa vue et ses pieds. Outre les visites régulières chez l’ophtalmologiste, toute personne atteinte d’un diabète de type 2 doit systématiquement montrer ses pieds à son médecin, voire bénéficier très régulièrement de soins de podologie. La sphère bucco-dentaire est une autre zone très sensible chez le diabétique car une glycémie élevée rend vulnérable aux caries et aux autres maladies parodontales. Inversement, les parodontites accentuent le déséquilibre du diabète.
Il existe une relation forte entre le sommeil et le diabète. Le manque de sommeil a été associé à un dérèglement du métabolisme des glucides. Et inversement les diabétiques sont plus souvent atteints de troubles de sommeil que la population générale. C’est ainsi que les personnes souffrant de diabète sont de plus grands consommateurs de somnifères et d’hypnotiques. En pratique, il est très important de parler de ses troubles du sommeil à son médecin, que l’on soit diabétique ou non, afin de, respectivement, bénéficier d’une prise en charge adaptée et d’envisager un dosage de la glycémie pour dépister un éventuel diabète.
Le diabétique est plus vulnérable face à la grippe car les hyperglycémies fragilisent son système immunitaire. C’est ainsi qu’en cas de diabète de type 2 les risques de complications de la grippe sont plus importants : pneumonie virale, bactérienne, détresse respiratoire, etc. Le virus peut par ailleurs entraîner un déséquilibre du métabolisme glucidique aggravant les complications du diabète. En conclusion, les diabétiques doivent se faire vacciner contre la grippe tous les ans. Ils font partie des personnes fragiles bénéficiant de la gratuité du vaccin (pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie).
Fédération française des diabétiques, http://www.afd.asso.fr.
La vaccination par les pharmaciens d’officine vient d’être votée par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du PLFSS pour 2017.
L’amendement voté mardi 18 octobre prévoit que « l’Etat peut autoriser, à titre expérimental et pour une durée de 3 ans, le financement de l’administration par les pharmaciens du vaccin contre la grippe saisonnière aux personnes adultes. »
La FSPF se réjouit qu’à travers cet amendement présenté par Madame DELAUNAY, rapporteur pour l’Assurance maladie, les députés aient souhaité donner la possibilité aux pharmaciens de contribuer à l’objectif d’amélioration de la couverture vaccinale en France, en complément des autres professionnels de santé habilités et non à leur détriment. Par sa proximité et son accessibilité, le pharmacien peut couvrir les besoins de tous ceux dont la démarche vaccinale est aujourd’hui rendue difficile.
Il s’agit d’une première étape qui appelle une confirmation par un vote en séance publique par l’Assemblée nationale dans les prochains jours.
La FSPF sera attentive non seulement aux conditions d’application de cette expérimentation, notamment en ce qui concerne la formation initiale et continue, mais également à la nécessité d’une rémunération adaptée. La FSPF rappelle également que chaque pharmacien est libre de pratiquer, ou non, la vaccination. suite...11 780 participants
Moi(s) sans tabac, c’est un défi collectif qui propose à tous les fumeurs d’arrêter pendant un mois avec le soutien de leurs proches.
Pourquoi un mois ?
Au-delà, les chances d’arrêter définitivement sont multipliées par 5. Alors en novembre, on arrête ensemble.
Les événements #MoisSansTabac
Pour arrêter de fumer, profitez d’outils pratiques et gratuits pour tenir les 30 premiers jours :
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En 20 ans, les médicaments génériques se sont installés dans la vie quotidienne des Français : aujourd’hui, 8 Français sur 10 les utilisent et 93% en sont satisfaits.
Cependant, l’information des professionnels de santé et des patients sur ces médicaments peut encore progresser : seuls 47% des patients, 64% des médecins généralistes et 86% des pharmaciens savent par exemple qu’il existe des médicaments génériques qui soignent le cancer.
La campagne d’information que lance aujourd’hui Marisol Touraine met à
la disposition des patients et des professionnels de santé des données
claires et précises sur l’efficacité, la qualité et la sécurité de ces
médicaments.
Son objectif : lever les derniers doutes et idées reçues
pour ancrer définitivement l’usage des médicaments génériques dans la
vie quotidienne des Français.
Cette campagne conforte par ailleurs leur statut de médicament à part entière : un concentré d’expérience et d’expertise, efficace et sûr, économique et citoyen.
Des outils de communication ludiques et pédagogiques ont ainsi été développés autour d’une signature « Devenir générique ça se mérite » :
un spot TV diffusé sur les chaînes nationales du 27 septembre au 18 octobre
Efficaces, sûrs et économiques, ils participent à la pérennité de notre système de santé. 7 milliards d’euros en cinq ans : telles sont les économies que nous avons réalisées grâce à eux. Des économies réinvesties afin d’améliorer l’accès de tous à des traitements innovants.
Aujourd’hui, il faut aller plus loin et lever les derniers freins à
l’usage de ces médicaments.
J’ai lancé en ce sens, en mars 2015, le Plan
national de promotion des médicaments génériques. Cette grande campagne
d’information est l’un des volets de ce plan.
Son objectif : renforcer la confiance et les connaissances des Français, patients comme professionnels de santé, en mettant à leur disposition une information claire et précise.
Pour porter haut le message de cette campagne, chaque acteur de la chaîne d’information doit en être le relais. Patients, prescripteurs, pharmaciens, chacun doit s’engager pour répondre aux interrogations et orienter celles et ceux qui auraient encore des questions, des doutes, vers le site www.medicaments.gouv.fr.
Renforcer la confiance et les connaissances des Français, lever les craintes qui persistent, valoriser le rôle des professionnels de santé en tant que prescripteurs et assurer la pérennité financière de notre système de santé, tels sont les enjeux de cette campagne qui doit tous nous mobiliser.
une campagne digitale, comprenant notamment plusieurs vidéos pédagogiques sur les médicaments génériques (Comment sont-ils contrôlés ? Pourquoi les utiliser ?) diffusée sur les sites du ministère et de ses partenaires, ainsi que sur les réseaux sociaux à partir du 27 septembre
un espace d’information et d’échanges au service des professionnels de santé et du grand public : du 27 septembre au 25 novembre, les internautes pourront poser toutes leurs questions sur les médicaments génériques à des experts
10 annonces illustrées, déclinées autour des cinq thématiques de la campagne (l’antériorité, l’efficacité-sécurité, la qualité, les enjeux économiques et sociétaux, la pratique au quotidien) affichées dans les pharmacies et centres commerciaux, et publiées dans la presse du 2 octobre au 27 novembre
des spots radio, donnant la parole à des experts et à des professionnels de santé, diffusés pendant trois semaines à partir du 22 octobre
des outils pour faciliter la pratique des professionnels de santé : 5 mémos pratiques ont été élaborés à partir de tables rondes réunissant des professionnels de santé et patients organisées en région en partenariat avec le Collège de la Médecine Générale (CMG)
suite...Mobilisons-nous !
Chers Confrères,
Une action de communication de grande ampleur a été mise en oeuvre par la FSPF.
Cette opération nécessite une grande coordination à l’échelon national. Sa préparation dans la plus grande discrétion était essentielle à sa réussite, c’est pourquoi nous avons attendu le dernier jour pour vous en informer.
Le 30 septembre 2015 est la date anniversaire de notre mouvement de 2014.
A cette occasion nous tenons, d’une part à remercier les millions de patients qui ont signé notre pétition et nous les informons sur les dangers qui planent sur la pharmacie française et, d’autre part, nous envoyons un message d’alerte à tous nos hommes politiques, en particulier au Président de la République, sous forme de lettre ouverte. Le SPHR prendra contact avec tous les élus du département pour leur expliquer la situation critique de la pharmacie française.
Cette lettre sera publiée demain, mercredi 30 septembre, dans le journal Le Monde et sera relayée par d’autres médias grand public et professionnels ainsi que dans la presse locale.
Nous vous demandons de l’afficher sur vos vitrines (PJ 1) ainsi que l’affiche « STOP » (PJ 2) à partir de demain, ces mêmes documents vont vous être adressés par fax par la FSPF.
Nous vous encourageons fortement à envoyer un exemplaire de la lettre ouverte (Voir suite du document), revêtu du cachet de votre officine, au Palais de l’Elysée, sans l’affranchir.
La réussite de cette opération dépend de vous !
Confraternellement,
Les membres du bureau syndical suite...
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