Syndicat des Pharmaciens du Haut-Rhin
Science et Conscience - Unité de Doctrine et Discipline.
Colmar-Mulhouse-ameli.fr
pour tous les assurés, même ceux bénéficiant de la CMU
Le Bas-Rhin se situe en queue de peloton à l'échelle nationale, en matière de délivrance de médicaments génériques ; le taux de pénétration des génériques s'y situe autour de 70%, alors qu'il est de 72,3% dans le Haut-Rhin, de 81,5 % en Corse-du-sud ou de plus de 86 % pour le département des Pyrénées-Orientales. En France, la moyenne se situe à 75%, selon les chiffres de la caisse nationale d'assurance-maladie. Les Bas-Rhinois sont donc moins consommateurs de génériques que la moyenne. Les Haut-Rhinois également, mais dans une moindre mesure. ...
Vente de dispositifs médicaux sur internet :
Attention à la contrefaçon !
Depuis plusieurs années, la vente à distance connaît un nouvel essor grâce au commerce électronique. Or, si l’achat par internet d’un bien d’équipement ou d’un produit de consommation courante ne présente en principe pour le consommateur aucun danger pour la santé, il n’en est pas de même dès lors qu’il s’agit de produits de santé...
suite...Voilà les nouveaux horaires du Syndicat des Pharmaciens du Haut Rhin :
Lundi, Mardi et Jeudi : de 7H45 à 12H15 et de 13H15 à 17H00
Mercredi matin : de 9H00 à 12H00
Vendredi matin : de 7H45 à 12H00
Syndicat des Pharmaciens du Haut-Rhin
52,Avenue Roger Salengro
68100 Mulhouse
tél : 03 89 45 38 03
fax : 03 89 56 46 15
Mme Sylvie HALBGEWACHS
Mardi 27 mars 2007
A/ Le réseau officinal est le résultat d’un demi-siècle de régulation concertée avec les pharmaciens :
- La répartition démo-géographique a permis de constituer, depuis 50 ans et de façon concertée, un réseau homogène de 23000 d’officines (une pour 2500 habitants). Dans la perspective du rapide vieillissement démographique (avec 1 million de Français de plus de 80 ans d’ici à 2015) et de ses conséquences en matière d’accès sanitaire, chaque Français a ainsi, en moyenne, une pharmacie à 6 minutes de chez lui (rapport Berland 2006).
- La préservation continue de l’indivisibilité de la propriété et de l’exploitation des officines a permis d’organiser ce réseau en « équilibre dynamique ». Les pharmaciens ont ainsi pu- à l’abri des surenchères capitalistiques observées dans des pays voisins et par un simple jeu d’équilibre professionnel- assurer des règles d’installation et de reprise permettant à la fois leur présence dans tous les territoires et une conciliation de leur activité avec les équilibres de vies (âge et scolarité des enfants notamment).
Cet équilibre est aujourd’hui menacé par la Commission Européenne. En effet, sa volonté d’application stricte des principes de liberté d’établissement et de circulation des capitaux a conduit la Commission Européenne à engager une procédure d’infraction contre plusieurs pays : l’Autriche, l’Espagne, l’Italie et, à présent, la France. Ceci mérite d’être fortement contesté par nos autorités, eu égard aux effets sanitaires et politiques que pourrait avoir une remise en cause de l’actuel cadre d’activité : la contraction du réseau et sa segmentation commerciale, la destruction d’emplois et le sentiment d’abandon dans les territoires ruraux …
- Or, aujourd’hui, le réseau officinal assure des fonctions essentielles dont la conjonction est sans équivalent dans le secteur sanitaire : proximité, service de délivrance des médicaments continu assuré par un service de garde, rôle croissant dans la coordination des soins, campagne de prévention et d’alerte sanitaire …Un chiffre donne la portée de ces éléments : 4 millions de français sont rencontrés chaque jour en officine.
B/ Ce réseau s’impose aujourd’hui comme un acteur et un atout majeurs des politiques de santé et de solidarité :
- Les 53000 pharmaciens dans les officines, leurs 55000 préparateurs et 35000 salariés directs jouent un rôle central dans la maîtrise des dépenses de l’assurance maladie (délivrance de génériques, prévention du recours aux antibiotiques, notamment en relayant les campagnes de santé publique, prise en charge des pathologies bénignes…), la sécurité sanitaire (conseils de bonne observance des traitements et à l’automédication ; demain, détection des contrefaçons de médicaments qui deviendra, ainsi que le montre la situation britannique, un nouveau risque sanitaire…) et les campagnes de santé publique.
Ce rôle est largement reconnu et accepté par les Français (sondage FSPF / TNS Sofres de février 2007):
- 93% font une totale confiance aux pharmaciens d’officine;
- 69% les considèrent comme des professionnels de santé à qui l’on demande conseil ;
- 66% en attendent prioritairement des explications et précisions sur les posologies ;
- 83% pensent que les pharmaciens ont un rôle accru à jouer en matière d’information du grand public et de veille sanitaire, et 76% dans le cadre de déplacements à domicile pour le suivi de personnes dépendantes.
- Ce rôle s’est affirmé dans un contexte d’érosion des marges commerciales (NB : 85% du chiffre d’affaires est directement lié à la prescription médicale), de nouvelles délégations de missions par l’assurance maladie et d’accroissement des responsabilités, des contraintes et des charges des professionnels : la pénurie des vocations, la mise en place des 35 heures, les obligations accrues de formation continue ont conduit les pharmaciens d’officine à dégager, sur leur temps personnel, les gains de productivité correspondants. Les nouvelles missions confiées aux professionnels ne se sont cependant pas traduites par une revalorisation de leurs moyens. Le secteur a pourtant besoin d’une stabilisation et d’une sécurisation de son cadre d’activité, pour pouvoir se voir confier de nouvelles missions à l’avenir.
C/ Le réseau peut se voir rapidement confier de nouvelles missions de premier accès aux soins, d’accompagnement du vieillissement et en matière de services à la personne
- Les effets et conséquences du choc démographique -général comme au sein des professions de santé- vont être brutaux : en termes de compétences humaines, de ressources territoriales et d’engagements financiers. L’optimisation des conditions d’accueil, de conseil et d’orientation des différents points d’entrée dans le système de soins, comme de prise en charge des personnes dépendantes, va rapidement s’imposer.
- Dans ce contexte, les pharmaciens d’officine apparaissent être des acteurs particulièrement légitimes et pertinents pour se voir confier de nouvelles missions, de par leur formation, leur relation à la population, leur implantation, leur forte adhésion passée aux réformes engagées.
- Ils souhaitent, pour leur part, un renforcement et un approfondissement des évolutions déjà à l’œuvre. Elles ont déjà prouvé leur pertinence dans les premières mesures en matière de coordination des soins et de prévention de santé publique. Très rapidement, le vieillissement des populations, notamment rurales, va nécessiter leur disponibilité, proximité et expertise pour animer concrètement les moyens du maintien à domicile, en particulier quand il est lié à une pathologie lourde et / ou chronique. Le suivi des pathologies lourdes, en particulier dans les zones de faible densité médicale, ne pourra s’envisager sans y associer les pharmaciens d’officine : les progrès du monitorage médical ne supprimeront pas la nécessité de se rendre au lit du malade.
- Les pharmaciens souhaitent également se voir confier un rôle accru dans l’accompagnement thérapeutique. La mise en place de la « sortie de réserve hospitalière » s’est fondée sur une réflexion et un constat qui vont aussi s’imposer pour des populations réclamant un rapide accès au médicament et une aide permanente à la bonne observance du traitement.
- Symétriquement, les pharmaciens souhaitent, ici encore dans le prolongement des réflexions et réformes engagées, renforcer leur rôle de praticien de santé de premier recours, notamment pour la prise en charge des pathologies bénignes. Au même titre, il faut promouvoir une automédication maîtrisée à l’officine dans un souci de cohérence de traitement et selon une logique bien comprise de parcours de soin encadré.
- Enfin, les pharmaciens entendent jouer un rôle accru dans la bonne délivrance des services à la personne. Ici encore, l’ampleur du choc démographique et ses conséquences sur le dispositif de l’ Aide personnalisée à l’Autonomie (APA) ne pourra trouver de réponse sans une fonction de coordination territoriale entre les aspects sanitaires, sociaux et sociétaux (aide aux aidants, notamment) pour lesquels les pharmaciens d’officine disposent d’atouts sans équivalents. Il est urgent de veiller à la mise en application de ces principes dans les textes réglementaires et législatifs actuels et à venir.
PARIS, 9 janvier - Le ministère de la Santé a décidé de prolonger d'un mois -soit jusqu'au 31 janvier 2007- la validité des bons permettant aux personnes âgées ou atteintes de certaines maladies chroniques (comme l'asthme ou le diabète par exemple) de bénéficier d'une prise en charge intégrale du vaccin contre la grippe par l'assurance maladie, a annoncé la Direction générale de la santé (DGS) dans un communiqué diffusé vendredi soir..../
suite...PARIS, 5 octobre - La Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Paris a annoncé mercredi la conclusion d'un accord avec les syndicats de pharmaciens pour limiter le droit au tiers-payant aux assurés qui acceptent la substitution générique, suivant ainsi l'exemple des Alpes-Maritimes.
A Paris, le taux de substitution au sein du répertoire des génériques a atteint 49% fin août, alors que la moyenne nationale s'est établie à 63% à la même date.
Après avoir annoncé en septembre le lancement d'une campagne de sensibilisation centrée sur l'information et la promotion des génériques, à destination des assurés, des officinaux et des médecins, la directrice générale de la CPAM de Paris, Marie-Renée Babel, a fait part de la signature d'un "engagement avec tous les syndicats de pharmaciens" qui "fait respecter le droit de substitution du pharmacien, inscrit dans la loi".
Selon les termes de cet accord, qui prendra effet le 16 octobre, tous les officinaux parisiens devront réserver le droit au tiers-payant aux assurés qui acceptent la substitution (hors cas où sa pratique est obligatoire, comme pour les bénéficiaires de la Couverture maladie universelle). Un suivi officine par officine sera effectué tous les quinze jours afin de "venir en aide aux pharmacies qui connaissent des difficultés dans l'application de l'accord".
La directrice générale de la CPAM de Paris a ajouté que des délégués de l'assurance maladie iront présenter cet accord dans chaque officine.
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